Essai sur le manque d'inspiration -ou- La plus grosse contradiction au monde

Et si j'écrivais quelque chose...

Mais quoi...

Une panne d'inspiration, il y a rien de pire. Au moment où on a l'impression que pour une fois on aurait peut-être quelque chose d'intéressant/beau/drôle/triste/heureux à dire, c'est comme si un espèce de parasite s'installait dans la partie responsable de la créativité de notre cerveau et bloquait le conduit qui la relie à notre conscience. Pire: on a franchement l'impression que ce parasite en question est en train d'aspirer à jamais toutes les bonnes idées créatives qu'on aurait pu avoir dans notre vie et que cette fameuse inspiration nous a été ravie à jamais. Alors on se concentre et on essaie de pousser plus loin notre élan artistique (qui est déjà pas très impressionnant lors d'une de ces pannes d'inspiration !). Malgré toute cette énergie dépensée, on aura réussit qu'une chose : faire tourner nos idées en rond. Mais que faire pour briser le cercle infernal où sont prisonniers nos éclairs de génie, nos élans artistiques ? Je me demande encore comment on fait... Pourtant, quelle libération on ressent lorsqu'enfin, la barrière mentale se brise et que tout d'un coup, la fameuse inspiration nous envahie ! C'est comme si on ouvrait un barrage qui retennait un océan entier ! C'est alors qu'on vomit littéralement l'essence de nous même. Et ce sont les résultats de ces moments suivant les épisodes de syndrome de la page blanche qui sont selon moi les meilleurs... ou les pires...

Chose certaine, ça donne toujours quelque chose d'extrême... et d'incertain !